Au lendemain de l’Afrique du Sud, le monde professionnel avait prétendu que des amateurs n’étaient pas capables de gérer un groupe de vingt-trois footballeurs professionnels - avec leurs coutumes et leur mentalité devenues étrangères au commun des mortels - et d’assumer les enjeux économiques liés à la sélection. Mais l’équipe de France n’est qu’une responsabilité de la Fédération parmi beaucoup d’autres, et la question s’inverse légitimement: les professionnels sont-ils capables de gérer deux millions d’amateurs? Déjà, s’agissant de donner des leçons de gouvernance et de bonne gestion, on se demande bien quelle légitimité peuvent avoir les dirigeants de club.

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A part ça, j'étais au SoL hier pour le Sunderland-LFC et j'ai été ravi de ne débourser que 10 £ pour voir cette purge sans ambiance et passion (prix promo, via un abonné que je connais, les abonnés avaient le droit d'acheter des billets supplémentaires pour 10 £ - la crise frappe, faut remplir le stade coûte que coûte, la crise, ça a parfois du bon, on revient aux tarifs de 2000).

Attendre la 86è minute pour voir un tir cadré de Sunderland (Catts, de retour), la seule tentative cadrée de la partie, c'est une honte ma bonne dame. Et c'est pas de la faute de Sess', l'ex Parisien a pas eté mauvais et nous a gratifiés de deux ou trois gris-gris et belles courses sur l'aile droite (qu'est-ce qu'il aime les petits ponts !).

J'ai honte, mais j'ai presque aimé la superbe tenue de la ligne Johnson – Agger – Skrtel – Carragher, et le numéro de Spearing au milieu (et Suarez aussi, natch).

J'ai apprécié, mais en silence. Valait mieux pas en effet trop manifester sa joie envers Liverpool. A une dizaine de mètres devant moi, un supp de Liverpool (perdu dans le "Kop" - silencieux - de Sunderland, le Strongbow Stand Upper) a applaudi sur le premier but de LFC, un spectateur (son voisin de 3 sièges) a appelé des stadiers (visiblement, ça le gênait que ce Red soit parmi nous), deux ont rappliqué aussitôt, ont parlé au supp Red en question (probablement un exilé Scouser qu'habite le nord-est), y'a eu un échange de mots et quelques gesticulations (j'ai rien entendu), et le type a plus rien dit de la partie. Ce qui est incroyable, c'est que le type n'a fait qu'applaudir, il s'est pas levé en criant "Allez les Reds" etc. non, il n'a fait qu'applaudir...

Ambiance de plus en plus etrange dans les stades anglais... Aucun chant de la partie, avant (3 ou 4 ans), y'avait encore des types dans le Kop qu'essayait de démarrer des chants et entraîner les autres, maintenant, plus rien. Heureusement que les 3 000 supps Red chantaient (surtout en 2è mi-temps) et yep, j'étais bien dans le "Kop"... Je regrette mon Hillsborough...

Le président de la Confédération européenne, Michel Platini, en a fait un axe principal de son action future : il veut sauver les clubs de la faillite. (Photo Presse-Sports)
Le principe est fort simple et s'énonce en peu de mots : les clubs ne doivent pas dépenser plus d'argent qu'ils n'en génèrent. Mais sa mise en place est autrement plus délicate... Pourtant, Michel Platini, réélu ce mardi 22 mars (il est seul candidat !) pour un deuxième mandat de quatre ans à la tête de l'UEFA au cours du Congrès organisé au Grand Palais, à Paris, en a fait son principal cheval de bataille.

«C'est un projet complexe, mais que je considère comme vital pour l'avenir du football, affirme-t-il. Le fair-play n'a pas pour but de mettre en difficulté les clubs, mais au contraire de les aider à sortir d'un spirale infernale qui les empêche d'avoir un modèle économique viable à moyen ou long terme.»

Une mise en place progressive

Une instance indépendante, baptisée «panel de contrôle financier des clubs», a été créée. Elle est présidée par l'ancien Premier ministre belge, Jean-Luc Dehaene. Les clubs engagés en Coupes d'Europe vont devoir désormais se plier à des règles concernant par exemple le paiement des transferts.

Mais la mise en place sera progressive : pas de sanctions avant la saison 2013-14 et pas d'exclusion des compétitions européennes (la sanction suprême), avant 2014-15.